Depuis la remise du prix, les trois dernières sessions de tournage ont eu lieu. Lors de la dernière, qui s’est déroulée en août, j’ai pu aller au bout de mes ambitions avec des scènes de fiction que je rêvais d’intégrer au film, permettant la poésie et la fantaisie nécessaire pour contrebalancer subtilement la dureté des séquences documentaires. Le montage image vient de se terminer, après 12 semaines très intenses à Bayonne, en immersion dans un studio où était composée en parallèle la bande originale du film. Pour un premier film et un sujet si intime, les challenges sont de taille, et c’était un luxe de pouvoir prendre le temps avec Anne Cutaïa, la monteuse chevronnée avec laquelle j’ai la chance de travailler. La suite de la post-prod va suivre son cours, le montage son et le mixage en octobre et novembre, l’étalonnage en décembre. Je suis épuisée mais j’ai hâte de partager mon film et je suis infiniment reconnaissante à la fondation de m’avoir permis d’aller si loin déjà dans le processus.